La nouvelle tant attendue est enfin tombée. Six jeunes réalisateurs ont été sélectionnés à l’issue du concours de court-métrage initié par l’Unesco et Netflix.
Les réalisateurs mauritanien, nigérian, tanzanien, kényan, sud-africain et ougandais ont remporté le concours sur le thème des « contes populaires d’Afrique réinventés ».
Les heureux gagnants vont notamment recevoir un budget de 75 000 dollars pour créer leurs films courts-métrages qui seront ensuite diffusés sur la plateforme américaine Netflix, précisait l’Unesco dans un communiqué.
Congratulations to the 6 winners of the @Netflix & @UNESCO ‘African folktales, reimagined’ short film competition! Well done 👏👏👏
Get to know these talented filmmakers and learn more about their projects here: https://t.co/yWIse17vg9 #AfricaReimagined pic.twitter.com/g7tKy9KBx7
— UNESCO 🏛️ #Education #Sciences #Culture 🇺🇳 (@UNESCO) March 15, 2022
Ils sont en grande partie anglophones. Les réalisateurs mauritanien Mohamed Echkouna, nigériane Korede Azeez, tanzanien Walter Mzengi, kényane Voline Ogutu, sud-africaine Gcobisa Yako et ougandais Loukman Ali ont été sélectionnés parmi « plusieurs milliers » de candidats, à en croire Ben Amadasun, responsable Afrique des contenus originaux et acquisitions de la plateforme américaine de vidéo à la demande.
« Il est évident que l’Afrique regorge de formidables et talentueux, raconteurs d’histoires qui sont prêts à partager leurs visions multiples et à célébrer la culture et le patrimoine de l’Afrique« , a ajouté Ben Amadasun.
Les six gagnants recevront 25 000 dollars à titre personnel et bénéficieront d’une formation et d’un encadrement par des professionnels de l’industrie.
Ces jeunes réalisateurs ont proposé des projets inspirés de grands contes populaires africains, mais en les réinventant et dans plusieurs langues africaines (notamment en peul, swahili, luo, xhosa ou haoussa). La première de ces films sera « célébrée » au siège de l’Unesco en fin d’année, précise le communiqué.
Les participants au concours devaient notamment être âgés de 18 à 35 ans, vivre et être originaires d’un pays d’Afrique subsaharienne et avoir minimum deux ans (et maximum cinq ans) d’expérience professionnelle dans l’industrie audiovisuelle.