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Sida : un nouveau variant du VIH, très « virulent » circule en Europe

Un nouveau variant du VIH, le virus à l’origine du sida, a été découvert aux Pays-Bas.D’après Live science, le nouveau variant semblerait hautement virulent et plus contagieux que les versions connues jusqu’à présent.



Le monde est à nouveau en alerte avec la résurgence du VIH Sida qui avait laissé place à la Covid.En effet,le site d’informations scientifiques Live Science rapportait jeudi qu’un nouveau virus du Sida circule actuellement en Europe.

Plus virulent que les précédents,le nouveau variant fait craindre les scientifiques sur une éventuelle progression rapide de la maladie.Ce qui sous-entend que le nouveau variant pourrait faire plus de victime que les autres variants du VIH.

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En effet,le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) infecte et détruit les cellules immunes du corps humain –  les cellules CD4 –, faisant ainsi rapidement chuter leur nombre jusqu’à ce que le corps n’en ait plus assez pour se protéger, et se retrouve alors affecté par le syndrome de l’immunodéficience acquise (SIDA).



Avec ce nouveau variant – appelé VB –, le nombre de cellules CD4 chute à peu près deux fois plus vite que chez les personnes infectées par des souches “classiques” du VIH.

Sans traitement, les infections au variant VB mettraient en moyenne deux ou trois ans pour inoculer le sida aux malades, quand le VIH “classique” met jusqu’à présent six ou sept ans, écrivent les chercheurs dans la revue Science.

La progression de la maladie serait même encore plus rapide chez les patients âgés, d’après Chris Wymant, chercheur en génétique statistique et dynamique pathogène à l’université d’Oxford.



La bonne nouvelle, c’est que dans leur étude, l’équipe révèle que les traitements habituels à base d’antirétroviraux fonctionnent aussi bien avec le VB qu’avec le VIH.

« Les auteurs utilisent cette étude de cas pour souligner l’importance de l’accès universel aux soins », explique Katie Atkins, titulaire d’une bourse à l’école médicale d’Édimbourg et professeure à l’école d’Hygiène et de Médecine tropicale de Londres.

Source : Live Science

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