Pénurie de préservatifs au Kenya. Alors que le monde célèbre à ce jour la journée mondiale de lutte contre le sida, les autorités kényanes alertent sur la pénurie de préservatifs. Un manque attribué à la hausse des taxes sur l’importation des capotes.
Le ministère de la Santé du Kenya invite les populations à utiliser d’autres moyens de protection pour être à l’abri du VIH Sida. Selon un rapport, le pays a besoin de 455 millions de préservatifs par an, contre 1,6 millions fourni par le gouvernement chaque mois.
En effet, l’importation des préservatifs est en majeure partie financée par les Nations unies et des donateurs anonymes. Ceux-ci étaient distribués gratuitement dans les hôtels, les restaurants et dans les toilettes. Mais le Kenya a récemment imposé des taxes à l’importation, ce qui bloque les cargaisons à la douane.
Pénurie de préservatifs au Kenya
Les malades faisaient déjà face à la pénurie des antirétroviraux ces derniers mois. Certaines personnes ont manifesté la semaine dernière devant le ministère de la Santé pour exprimer leur colère.« Avec nos partenaires, nous avons obtenu des ressources et nous devrions être en mesure de donner des informations supplémentaires sur la date à laquelle ces livraisons sont attendues dans le pays », a déclaré le Dr Mercy Mwangangi, secrétaire administratif du ministère de la Santé.
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Alors qu’aucun vaccin n’est disponible pour l’heure, le moyen le plus prisé pour se protéger contre toute contamination au VIH reste le préservatif. Mais les populations comptent sur les autorités afin de débloquer la situation dans les meilleurs délais.Selon un rapport, le Kenya compte près d’un million et demi de personnes séropositives.
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