Le marché NON de la ville économique du Congo était bandé ce mardi de Koromans en fin d’après midi. En cause, un ancien pousse-pousseur, devenu londonien est descendu dans la ville pour partager le fruit de sa réussite avec ses amis restés au Congo.
Ayant ramené de billets neufs de banque, monsieur X,un ex-pousse pousseur a d’abord commencé par partager des billets de 5 000FCFA, puis de 10 000FCFA à ses amis encore maitres du domaine. Ses liasses de monnaie congolaise terminée, le Londonien n’a pas hésité à verser des livres sterling à ses compagnons de bataille.
« Je le fais à cœur ouvert, même si je ne connais pas d’autres, je sais que certains ont été là pour moi, on s’est soutenu, donc je ne vous ai pas oublié » affirme-t-il à la foule. Certaines vendeuses aussi ont bénéficié de quelques billets de banque.
Dégageant une fraîcheur d’un natif de l’Europe, monsieur X aurait aussi donné des parfums de marque à ses amis. Ces derniers, qui ont souvent des problèmes de mauvaise odeur corporelle, s’en réjouissent à en croire Tsimba. « Masta na ngayi akambi ngayi parfum aaaah, na sepeli fort », ce qui signifie « mon ami m’a donné un parfum, je suis hyper content ».
Les combattants du grand marché ont eu une journée gracieuse grâce à la reconnaissance de leur ami combattant, désormais marié à une Angolaise de Londres. En effet, monsieur X a attiré l’attention d’une de ses clientes devenue aujourd’hui sa femme grâce à son honnêteté.
D’après son entourage, il y a de cela trois ans que Monsieur X avait fait des courses avec une dame, venue fraîchement de Londres pour des vacances à Cabinda. De passage à Pointe-Noire, elle aurait fait plusieurs courses et le monsieur lui aurait aidé à les transporter.
Seulement, elle avait oublié certains colis d’une valeur de plus de 300 000frs dans une boutique. S’en souvenant, l’ex-pousseur qui faisait les courses avec la dame était allé les récupérer avant de les garder deux jours chez lui sans les revendre.
Revenant chercher ses bagages auprès du marchand, la dame a été surprise d’apprendre que le koro koro avait récupéré sa marchandise. Affolée, elle aurait réussi à mettre la main sur lui avant de retrouver sa marchandise intacte.
Ce geste de bienveillance et de bonne moralité aurait poussé la dame, âgée alors d’une cinquantaine d’années d’échanger les numéros avec le transporteur pour de prochaines courses. C’est ainsi que serait née leur relation amoureuse jusqu’au point de faire venir le monsieur à Londres en Angleterre.
Le jeune homme vit aujourd’hui une vie épanouie, ce qui l’a poussé à venir partager son bonheur avec ses compagnons d’armes, question de les motiver à rester vrais et loyaux. D’après lui, tout métier à ses avantages. Il encourage ses amis à bien faire leur travail et le reste, c’est le destin.