Le Burkina Faso a entamé mardi un deuil national de trois jours après l'attaque qui a fait au moins 79 morts à Seytenga selon un nouveau bilan, peut -on lire sur Africanews.fr
Cette tuerie meurtrière est à l'origine d'un déplacement massif des populations du nord vers la ville de Dori. Elle a également causé de l'inquiétude pour celles qui vivent loin de ses zones à risque, mais craignant une irruption de la violence à en croire un burkinabé. "Au début, on avait de l'espoir, on avait cru que comme c'était un corps militaire, il (le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, ndlr) allait changer la situation, nous sauver des attaques terroristes, mais maintenant, on ne sait pas du tout où on en est, on ne sait pas s'il travaille dessus ou s'il s'est endormi. Je ne sais pas, mais c'est trop lent", s'offusque un Burkinabé.