L’affaire défraie la chronique à Brazzaville. Un homme a été abattu pour avoir réclamé sa dette, selon les informations du blog Brazzanews.
La scène se serait déroulé vendredi 01 mars 2024, dans le quartier nord de Mikalou à Brazzaville. Un homme nommé Brice Mboulou, lieutenant de police, aurait abattu un jeune qui lui réclamait sa dette.
Le meurtrier présumé, un homme de la « loi », serait connu comme étant le petit frère du ministre congolais de l’Intérieur et de la Décentralisation Zéphirin Mboulou.
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Brazzaville : un homme abattu pour avoir réclamé sa dette-Explications
En effet, monsieur Mongo Mobi, un policier du groupement mobile de la police, sous groupement sud, grade de brigadier chef, aurait conclu un deal d’achat de terrain avec le lieutenant Brice Mboulou, trois ans en arrière.
Mais, ledit terrain est litigieux. Ce qui aurait poussé l’acquéreur, monsieur Mongo M. à se rapprocher de son vendeur afin d’annuler l’achat et récupérer ses sous, mais en vain.
« Le brigadier chef, MONGO Mobi avait un problème de parcelle avec le benjamin du ministre MBOULOU, Brice MBOULOU qui lui avait vendu une parcelle à Nkitelé depuis 3 ans de cela, la parcelle était revendu chez d’autre personne qui ont même construit une église dans la dite parcelle, il fallait rembourser maintenant son argent », peut-on lire sur la page Facebook de Brazzanews.
D’après d’autres sources d’informations, sieur Brice Mboulou serait un habitué des escroqueries. Il aurait d’ailleurs reçu la somme de deux millions de fcfa, d’un autre citoyen et lui aurait promis l’intégration dans la police nationale. Une affaire qui impliquerait également un de ses frères ainés.
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Escroqueries récurrentes
Cependant, il aurait détourné cet argent y compris d’autres sommes astronomiques pour le concours de la police à plusieurs autres jeunes sans aucun résultat.Sommé de rembourser les sommes perçues, le lieutenant Brice Mboulou aurait employé la force, notamment son arme de travail et aurait tiré sur les gens après des menaces.
Toutefois, la population congolaise attend les éclairages concernant cette affaire et que justice soit faite.
Au Congo Brazzaville, l’année 2024 a été décrétée année de la jeunesse, mais très peu de jeunes ont accès à l’emploi à la sortie de la formation.
À cette difficulté, s’ajoute l’insécurité grandissante. Les quelques paisibles citoyens congolais qui bravent le danger pour aller exercer une activité commerciale, finissent tous victimes de gangs armés.
Ils sont tantôt tués, tantôt échappent à la mort, mais leurs biens extorqués. Les populations congolaises attendent donc l’amélioration de leur condition de vie avant la fin de l’ année 2024, dite année de la jeunesse.
Source : Brazzanews
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