L’histoire fait froid dans le dos tant elle explique la défaillance du système dans les pays africains. Une mère qui venait de donner naissance a été retenue captive dans un hôpital. En cause, le manque d’argent pour payer ses factures, peut-on lire sur Afrikmag.
Une parturiente de 17 ans et son nouveau-né, ont été retenus pendant un mois dans un centre hospitalier dans le Nord du Cameroun, en attendant de s’acquitter des frais hospitaliers, rapporte le site.
Pour des frais d’accouchement qui s’élèvent à 102 000 Francs CFA,soit un peu moins de 160€, une fille-mère de 17 ans et son bébé séjournent encore dans un hôpital au Cameroun en attendant de l’aide.
La situation de la jeune maman est au cœur des discussions dans l’hôpital de Padre Pio à Akwa Nord. Maffo Jerryiden, mère de 17 ans et son nourrisson n’ont pas encore regagné leur domicile.
Depuis son accouchement le mois dernier, la jeune maman se trouve dans l’incapacité de payer ses frais de maternité estimés à 102 000 Francs cfa.
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Selon les témoignages, cette situation a eu des répercutions sur la santé de l’enfant. En effet, depuis l’accouchement, le nouveau-né a eu des problèmes de peau mais n’est pas pris pris en charge pour les mêmes raisons financières.
Aucune information n’a été donné sur le père de l’enfant qui visiblement fuirait ses responsabilités.
La grand-mère du bébé, vendeuse de nourriture au marché, a quant à elle déclaré ne pas avoir les moyens nécessaires pour voler au secours de sa fille et de son petit fils.
Dans le soucis de venir en aide à cette famille, un appel a été lancé aux personnes de bonne volonté.
Le cas de Maffo n’est pas un cas isolé.Ce genre de situation a poussé certaines personnes à se donner la mort pour échapper aux dettes.Lundi,un jeune-homme « endetté » et au bord du gouffre s’est donné la mort en buvant une boisson toxique.
Ce dernier a été immédiatement conduit en urgence à l’hôpital et a été rapidement pris en charge par le personnel médical. Mais la mort a eu raison de lui le 1er février 2022.
Les populations appellent les autorités à réviser les lois et les réglementations dans les hôpitaux afin que chaque citoyen dans le besoin et selon son niveau de vie trouve gain de cause dans les centres de santé.