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Cette Sénégalaise est devenue millionnaire grâce à un business qu’elle a démarré avec 30 mille fcfa

Madame Oureye Thiam est devenue millionnaire grâce à un business qu’elle a démarré avec 30 mille fcfa. Sénégalaise de nationalité, cette businesswoman est la présidente directrice générale de Machallah services. Une entreprise qu’elle a lancée depuis quelques années en partant presque de zéro alors qu’elle était encore sur le banc de l’école.




Découvrez le témoignage inspirant de cette Sénégalaise devenue millionnaire grâce à un business de parfum, qu’elle a démarré avec la somme de 30 mille fcfa, soit un peu moins de 50 euros. Aujourd’hui, elle encourage les plus ambitieux à se lancer peu importe combien ils ont entre les mains.

Les débuts difficiles de madame Oureye Thiam

« Je pense qu’on peut démarrer avec très peu d’argent déjà. En fait, tout est dans la tête tout est dans la tête tout simplement, je parle souvent aux jeunes, je leur dis qu’écoutez est ce que vous savez qu’un business, on peut le démarrer avec 50 000 fcfa« .

S’appuyant sur ses propres débuts, madame Oureye Thiam affirme :  » Je vous disais tout de suite que j’ai commencé avec 30 000 francs, je vendais des parfums. je les prenais à 30 000 les échantillons, je la prenais à 1250 fcfa que je revendais à 2500fcfa« .




La chef d’entreprise prévient :  » N’ayons pas de complexe en se disant oui, il nous faut des millions pour investir ce dont on a besoin pour investir, c’est la foi, la conviction et l’engagement de pouvoir travailler sans baisser les bras, oser avancer et se battre. »

Journaliste, cheffe d’entreprise, Oureye Thiam se veut avant tout exemplaire. Mariée depuis 21 ans avec Ballé Preira, lui aussi journaliste de formation, Oureye Thiam raconte les secrets de la réussite professionnelle :

« Aujourd’hui moi, je dis à tout le monde j’ai commencé avec très peu d’argent. Au lycée, quand j’ai commencé à me voiler, je n’avais pas d’argent pour acheter les voiles. Les Voiles, je vous ai dit que je les prenais à 5 000 fcfa. J’ai organisé les élèves en tontine. Chaque jour, les élèves cotisaient 100 francs. Je récupérerai cet argent et tous les dix jours, je livrais à quelqu’un et je gagnais 500 francs sur chaque voile.« 




Oureye Thiam dévoile les secrets de la réussite professionnelle

« On ne peut pas commencer, se réveiller du jour au lendemain pour parler de millions de dizaines de millions de centaines de millions, non ! On se réveille en parlant de 500 mille, de 200 mille, de 300 mille. Aujourd’hui, il y a des femmes qui font des choses extraordinaires avec 25 milles par jour. Elles vont au marché aux poissons, elles achètent la bassine de poissons à 25 000, qu’elles revendent à 35 000. Elles cotisent dans la tontine du marché les 5 000 francs les autres 5 mille, elles entretiennent leur famille avec« .

 

 » Il faut prendre le temps d’échouer et de redémarrer, avance-t-elle. Il faut prendre le temps d’apprendre de ses erreurs, il faut prendre le temps aussi de comprendre que la solution, elle est en nous. On a la clé de la réussite en nous. Personne ne peut nous faire réussir. C’est nous-mêmes qui devons nous battre pour réussir, c’est nous qui devons nous battre à avancer. Il ne faut pas penser que j’ai échoué parce qu’il y a telle personne, j’ai échoué parce qu’il y a quelque chose non ! »

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Il faut se dire que j’ai échoué aujourd’hui, mais c’est pour apprendre et réussir demain, il faut comprendre cela et ne pas se précipiter. Il ne faut jamais confondre vitesse et précipitation, il faut avancer lentement, mais sûrement.




Se dire qu’il faut qu’on avance. Il faut aussi avoir l’humilité d’apprendre, il faut avoir l’humilité de se rapprocher de ceux qui peuvent nous apporter quelque chose. Comme j’ai l’habitude de dire, on a tous besoin d’un mentor pour réussir. Il y a énormément de mentor dans tous les secteurs d’activité, celui qui en sait plus que toi peut devenir le mentor qui peut t’aider à comprendre les choses ». 

L’humilité précède la gloire

La DG de Machallach Services Oureye Thiam conclut en ces termes : « Il faut avoir l’humilité d’apprendre, il faut avoir l’humilité d’avancer, il faut avoir l’humilité de reconnaître ses torts et de pouvoir se relever, il faut aussi comprendre que la clé de la réussite elle est entre nos mains elle est entre les mains de chacun d’entre nous. […] J’ai l’habitude de me dire que le Sénégal, l’Afrique se fera avec ses fils et ses filles, il faut qu’on fasse partie de ces gens qui vont faire l’Afrique de demain il faut qu’on fasse bouger l’Afrique, il faut qu’on fasse bouger le Sénégal et c’est possible.« 




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