À Mvou-mvou, une veuve a été chassée comme une chienne de sa maison conjugale, trois jours seulement après la mort de son époux, décédé des suites d’une longue maladie.
L’histoire fait froid dans le dos. Dans le quartier Mvou-mvou à Pointe-Noire en République du Congo, on déplore le comportement “sauvage” d’une belle-famille qui a jeté à la rue la femme de leur défunt frère ainsi que leurs quatre enfants, quelques jours seulement après le décès de ce dernier.
Mariés officiellement et parents de quatre beaux enfants dont 3 garçons, le couple T. Vivait paisiblement jusqu’à ce que monsieur, ex-cadre de La Congolaise de Distribution d’Eau (LCDE) , tombe malade. C’est alors qu’il prendra sa retraite anticipée pour se soigner, affirme une source proche de la famille.
Après plusieurs traitements sans succès, sa famille aurait convoqué des réunions pour tirer au clair sur sa maladie, alors inconnue. C’est ainsi que son médecin traitant lui prescrira de se rendre à Kinshasa pour faire un bilan complet, qui révélera par la suite que l’homme souffre du Sida.
D’après des sources, on soupçonne la femme, 38ans et propriétaire d’un salon de coiffure au grand-marché de Pointe-Noire, d’avoir contaminé puis laissé mourir son mari. À en croire les dires de sa belle-famille, Madame Mireille X, serait à l’origine de la mort de leur frère, décédé à l’âge de 57 ans.
Selon Guy, un des cousins du défunt, l’attitude de leur belle-sœur, quelques mois avant le décès de leur frère laissait à croire qu’elle s’en foutait de l’état de santé de son mari.D’après lui,sa belle-sœur, détentrice d’un salon de coiffure aurait des makangous à cause desquels elle aurait abandonné leur frère et se serait plus concentrée sur son ses petits copains.Ses beaux-frères affirment d’ailleurs l’avoir vu descendre à plusieurs reprises d’une voiture benoit XI ”bleue'” qui appartiendrait à un de ses amants.
« notre frère ne sortait pas, après le travail, il était à la maison. Et il n’était pas un tireur de femme. Sa femme est bordel, c’est elle qui a ramené la maladie et a tué mon frère.Elle ne mérite pas d’hériter de cette maison ni ses enfants ». Atteste Guy,cousin du défunt.
La femme a été sommée de quitter la maison et de ne plus y remettre pied. Selon les parents, ses enfants pourraient ne pas être les enfants de leur frère. Celle qui s’est quand même « entêté » à venir samedi dernier à l’enterrement de son mari, a vite été chassé à coups de pierres, d’après des témoins.
En Afrique Centrale, précisément au Congo, des scènes similaires sont monnaie courante. Les femmes et les enfants se retrouvent parfois à la rue après le décès d’un parent. La parcelle et les biens laissés par le père sont souvent confisqués par les oncles et les tantes qui y érigent domicile, à la merci des enfants propres du défunt.