Il m’a quittée parce que je lui ai rendu père de trois garçons, il voulait une fille

Vite, la nouvelle de mon échographie se répondit dans toute la famille de Richard. Ce dernier avait essayé de m’appeler, mais j’étais inconsolable, car je craignais la réaction de Richard. J’attendais 3 garçons alors que mon mari voulait à tout prix une fille.

 

Première partie du témoignage: https://sakola.fr/le-mec-genial-dont-me-parlait-ma-copine-cest-en-fait-le-pere-de-mes-triples/

Il fallait qu’il y est au moins une fille pour soulager Richard, mais trois garçons ??? Je m’en voulais tellement au point où je ne gérais même plus mon phone. Et en plus, je ne voulais pas aussi le dire à Richard. Mais en fait, il était déjà au courant. Sa sœur le lui avait dit.

Le soir, quand je repris mes esprits, j’appelais Richard pour que nous discutions. Mais il était tout froid. Je pouvais lire sa déception à travers sa voix. Je venais de mettre à l’eau toutes ses attentes. Son père ou encore mon cousin essayèrent de lui faire comprendre que ce n’était pas volontaire. Et qu’on aura toujours des filles, mais monsieur était sceptique.

Qu’à cela ne tienne, il nous fallait accepter cette situation pour avancer. J’avais commencé à détester mes propres enfants juste à cause de ça. Ces enfants étaient mon porte-malheur, à cause d’eux, mon Richard ne voulait plus de moi, ne me disait plus les mots doux. Notre relation avait subi un coup jusqu’à mon accouchement.

Nous accueillîmes les triplés. Richard ne voulait pas les nommer, mais son père le fit. C’était difficile pour lui d’accepter de devenir d’un coup père de trois enfants, moi aussi, mais je ne pouvais pas changer ça. Était-ce une punition de Dieu d’avoir connu l’homme de ma vie avant le mariage ? Lui seul, là-haut, avait la réponse.

 

Il me fallait apprendre à aimer mes enfants, à passer des nuits blanches à les bercer. Ces enfants pleuraient tellement que ma belle-mère n’en pouvait plus de ces nuits blanches. Elle m’avait presque mise à la porte par son langage à cause des pleurs de mes triplés.J’en avais parlé à ma sœur car j’étais gêné que mes enfants non désirés dérangent ma belle-mère.

Et mes parents avaient résolu de me récupérer, car seule, je n’en pouvais plus. Ma belle-famille s’impliquait à peine, car j’avais ramené un lot d’enfants. C’était trop de charges pour eux. Ma belle-sœur passait quand elle pouvait chez ma grande sœur nous rendre visite. Avec Richard, c’était le froid total. Il ne prenait plus mes appels.

La seule chose qu’il faisait, c’était envoyer 300 euros pour ses enfants tous les mois. Mais ce n’était pas suffisant. Ceux qui ont mis au monde les garçons le savent bien, les garçons mangent beaucoup. Le sein n’était pas suffisant. La chose qui me dépassait, c’est qu’ils pleuraient tous au même moment. Je n’avais que deux bras.

J’avais supplié Richard de venir, car je devenais folle avec toutes cette histoire, mais il avait refusé catégoriquement. Ma belle-mère passait de temps en temps nous voir. Elle apportait du lait pour ses petits-fils, mais pas plus. Je les voyais de moins en moins.

 

Ma belle-sœur Lorna, cette femme généreuse m’avait toujours apporté son aide. Elle voulait bien que son frère vienne n’office que voir ses enfants, mais sa mère ne voulait pas. Elle disait que c’était trop tôt pour son fils de revenir en Afrique.

Mais grâce à sa bourse et aux petits boulots qu’il faisait, il nous envoyait quand même un peu de sous. Mes cousines étaient d’une aide pour moi. Mon cousin attendait que mes triplés aient 12 mois pour me trouver un boulot. Je devais me reprendre en main même si Richard ne me sentait plus.

 

 

Il fallait que je m’adapte à lui, il ne voulait plus de moi à cause de mes enfants, mais je me devais de lui montrer qu’avoir trois enfants n’était pas la fin du monde et que j’étais toujours aussi belle et un peu fraîche (je le reconnais).

Mais mes efforts étaient vains. Des mois passèrent, j’avais quitté chez ma sœur et j’avais pris une maison de deux chambres, salon cuisine une douche toilette avec l’aide de mon beau-père. Les enfants grandissaient et ils avaient besoin d’espace pour courir et s’épanouir. Ils pleuraient de moins en moins, mais j’avais toujours besoin d’aide.

 

Celle qui m’avait été d’une grande utilité, c’était une amie infirmière Jenny. C’est elle qui prenait tous les rendez-vous pour moi et les enfants. Elle était à mon chevet au moment de mon accouchement. Pendant ces journées libres, elle venait garder mes enfants afin que j’aille prendre soin de moi. Elle m’encourageait.c’est un ange venu du Ciel.Mais la dernière fois que Jenny est passée à la maison c’était pour me donner une nouvelle qui allait bouleverser ma vie et celle de mes enfants,…

A suivre