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S’il y a une chose dont je suis convaincue, c’est que personne n’aimerait vivre ce que j’ai vécu à cause de mon amour pour Richard. Cet homme pour qui j’ai sacrifié ma jeunesse. Je m’appelle Amanda, j’ai 32 ans. Je suis au bord du suicide et je vais vous dire le pourquoi. Je n’en peux plus.
Richard Mondjo le beau gosse du quartier Moungali à Brazzaville et moi nous sommes rencontrés à la sortie de la basilique Sainte Anne de Poto-Poto où nous attendions chacun de son côté à une messe de célébration du mariage de ma cousine. Et lui était là pour le compte de mon beau-frère, c’est-à-dire le futur marié.
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Alors que je me tenais debout dans la foule dans le jardin vert de la basilique sainte Anne avec des fleurs que je m’apprêtais tout comme les autres invités à lancer sur les mariés, et Richard très bel homme, élégant et super bien fringué me remarqua et me fit un clin d’œil.Du coup, après qu’on avait lancé les fleurs, le cortège de la mariée quittait la place de la basilique. Souriant, le beau gosse aux dents toutes blanches m’approcha. Je ne pouvais lui résister, il sentait tellement bon. De là, est partie notre conversation.
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Cependant au lieu de monter dans le véhicule de mon oncle, je décidais de suivre Richard dans le taxi que ses frères et lui avaient consigné pour la cérémonie et direction salle de fête où nous étions conviés pour l’apéro.
Nous décidâmes de nous mettre sur la même table jusqu’à la fin de la soirée. Ce soir-là, nous nous quittions sur une bonne note : échange de contacts et réseaux sociaux. Le lendemain matin, Richard figurait déjà dans ma liste de contact, je pouvais lire ses statuts et ses publications.
Mais le statut whatsApp qui m’avait le plus marqué ce matin du 16 mars 2019, c’est celui où je figurais avec lui sur la photo avec la légende : les mariés étaient beaux, nous étions élégants et mignons, mais la soirée était encore plus belle grâce à toi.
Je ne pouvais m’empêcher de commenter ce statut avec un « hummmm, c’est vrai ? » accompagné des émojis des cœurs dans les deux yeux. Richard avait fait ma journée, je disais oui à tout et à tout le monde sauf à rien.
Je repassais en revue tous ses statuts, mais surtout celui-là. Tout ce que je voulais à l’instant T, c’était être dans les bras de Richard, ce qui n’avait pas tardé.
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