La femme de mon boss m’a séduit et je n’ai pas pu lui résister….Quand l’appel de Vanessa retentit, en vrai, je me doutais que ce soit elle. J’avais tout de suite cru que c’était Léonie, une Antillaise que j’avais draguée à l’anniversaire de mon ami bob des semaines antérieures. Je lui avais promis un rendez-vous, mais étant fauché, je ne pouvais pas le réaliser et donc j’évitais ses appels. Mais ce soir-là, je m’étais dit prêt à l’affronter, car dans tous les cas, j’avais une brique dans ma poche.Et je laissai faire mes sens : allô, c’est qui ?
La voix grelottante de Vanessa m’adoucit alors que j’étais tout remonté à cause du temps. Je ne lui laissai pas le temps de finir son « exposé » j’eus tout de suite de la compassion pour cette pauvre dame coincée depuis des heures en pleine zone reculée à la merci de tous les prédateurs. Cette femme au yeux clairs était naturellement peureuse, à plus forte raison dans la situation dans laquelle elle se trouvait. Je voulais juste la prendre dans mes bras et la rassurer que tout finirait par s’arranger :« Dis-moi exactement où tu es et je viens là-bas tout de suite te chercher. »
La femme de mon boss m’a séduit et je n’ai pas pu lui résister (Partie II)
Je fonçai tout droit vers là où Vanessa avait eu son accident. Elle avait en effet cogné un érable (l’arbre dont la feuille se trouve sur le drapeau canadien). Quand Vanessa aperçue ma voiture, elle accourut vers moi. Je n’eus pas le temps de bien garer. Il fallait me voir me la jouer comme dans une romance à l’Italienne. Je lui pris dans mes bras et la rassurai. Ses mains étaient tellement froides, et son visage tout pâle. Mon regard fonça tout droit dans ses yeux et là, je lis en elle toute l’inquiétude que pouvait ressentir une femme dans sa situation.Et aussi un besoin de chaleur après être restée longtemps dans la panique.
Je passai mes doigts dans ses cheveux en lui rassurant : « Ne t’inquiètes pas ça va s’arranger, je te ramène chez toi ». J’avais comme par hasard une couverture sur le siège arrière de ma voiture. Couverture que ma fiancée utilise souvent pour se couvrir quand nous restons tard dehors, dans des bars en train de siroter. Je couvris Vanessa avec, le temps de trouver déjà de l’aide pour pouvoir tirer son véhicule, l’attacher au mien et ensuite partir. Je me devrais de trouver de l’aide coûte que coûte. Même si je devrais payer.
Mon premier réflexe fit celui de monter dans la voiture de Vanessa, de la démarrer et de faire marche arrière. Mais l’engin ne répondait pas. En vrai, le moteur avait déjà coulé et le tronc de l’arbre était resté coincé dans le capot. Il me fallait donc repérer des potentiels passants. Et plus il se faisait tard, moins il y avait des chances de trouver de l’aide. Je retournai d’abord vers ma voiture pour mieux la garer et rester ainsi à l’abri d’un potentiel accident avec un autre automobiliste. Je demandai à Vanessa de monter dans ma voiture pour être au chaud pendant que j’essayais de trouver de l’aide.
J’interpellai alors un homme qui passait. Ce dernier ne voulut guère s’arrêter. Il me lança au loin « contactez la police, ils viendront à votre rescousse » Le monsieur n’avait pas tort. Mais à cet instant, j’avais besoin de quelque chose de pragmatique. Des personnes que je pouvais payer pour un travail de tic au tac : sortir la voiture de l’arbre, puis l’attacher à la mienne point barre. Il était presque 19 h et mon téléphone ne cessait d’émettre des sons des SMS. Vous l’auriez compris, c’est ma fiancée qui me laissait des messages…
A suivre
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