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L’Église catholique du Congo préoccupée par la montée de l’insécurité dans le pays

La recrudescence des cas de violence en République du Congo inquiète plus d’un. C’est le cas de L’Archidiocèse de Brazzaville qui s’est fendu d’un communiqué ce mardi 27 septembre 2022, exprimant ses inquiétudes vis-à-vis de l’insécurité grandissante dans le pays.



Dans un communiqué lu ce mardi 27 septembre 2022, l’Abbé Donatien Bizaboulou, Vicaire épiscopal, chargé du clergé, tire la sonnette d’alarme, sur l’insécurité grandissante et le climat de psychose, qui se sont installés depuis maintenant plusieurs années, au sein de la population.

 

« Dans notre cher et beau pays, la violence comme moyen de régler les conflits ou de parvenir à ses fins semble devenir de plus en plus banale et banalisée », a lu l’Abbé Donatien Bizaboulou.

 

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Mais cette inquiétude intervient quelques jours après l’agression physique, dans la nuit du 20 au 21 septembre dernier, d’un prêtre de l’Archidiocèse de Brazzaville, l’Abbé Fred Mbemba Makiza, à Brazzaville. Ce dernier a été grièvement blessé par des bébés noirs.

 

Pour se mettre à l’abri du danger en attendant la réponse du gouvernement, l’Église Catholique du Congo demande à ses fidèles de se remettre entre les mains de Dieu.

 

« Supplions la bienheureuse Vierge Marie, mère de notre Seigneur Jésus-Christ et mère du Congo pour qu’elle intercède en notre faveur afin que la sécurité, la justice et la paix deviennent réalité pour toute personne habitant ce pays », convie l’Archidiocèse de Brazzaville.



 

Depuis plusieurs années, les villes congolaises sont touchées par le phénomène de violence orchestré par des bébés noirs (ndlr appellation locale des bandits).

 

Pour lutter contre cette insécurité, une opération conjointe de la police et la gendarmerie dénommée « Esprit ya ba démons » avait été officiellement lancée le 31 août dernier. Près de 600 délinquants avaient été présentés à la presse ce jour-là.




Malgré cela, plusieurs cas de banditisme ont été signalés après cette opération. Les populations espèrent davantage de patrouilles nocturnes des forces de l’ordre, dans les zones en proie aux attaques à la machette.

Avec Congo Media Time

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