Le journaliste Alain Foka et l’activiste Kemi Seba respectivement originaire du Cameroun et du Benin perdent leur nationalité française à la suite de décrets publiés cette semaine.
Selon des informations du site le Figaro.fr, le militant «panafricaniste» Capo Chichi Stellio alias Kemi Seba, qui réside actuellement au Bénin, s’est vu retirer la nationalité française, par un décret du 8 juillet 2024.
Alain Foka et Kemi Seba perdent leur nationalité française
En effet, le militant béninois avait brûlé en public son passeport français au mois de mars, en réaction à cette procédure administrative qui annonçait le retrait de sa nationalité.
Vidéo : Kemi Seba brûle son passeport français en live à Paris
Alain Foka, ex-journaliste à Radio France International, originaire du Cameroun, serait également déchu de sa nationalité, à en croire une information du site afrikmag. La nouvelle est tombée ce jeudi 11 juillet 2024. Mais sur sa page Facebook, le fondateur de la chaine de télévision AFO Media a démenti et traité de “Fake” l’information.
Mais la réaction de Kemi Seba n’a pas tardé : “[PLUS DE NATIONALITÉ FRANÇAISE?
GLOIRE À DIEU
] peut-on lire sur sa page Facebook.
D’autres activistes dans le viseur
Cependant, plusieurs autres activistes sont dans le viseur de la France à savoir, Claudy Siar, Fatou Diome, etc.
La procédure de retrait de la nationalité, décidée à la suite de certains crimes ou délits, est uniquement une procédure administrative.
Elle peut être déclenchée par le gouvernement contre une personne qui réunit les trois conditions suivantes : avoir la nationalité d’un autre État, se comporter comme un citoyen de cet État et avoir commis des actes contraires aux intérêts de la France.