Le mec génial dont me parlait ma copine est le père de mes triplés (Part.3)

Et nous passâmes la nuit sur les canapés du restaurant et l’irréparable arriva… C’était bien même si nous n’avions pas prévu que ça arrive ce jour-là et dans ces conditions. Nous n’étions même pas préparés pour ça, moi encore moins après avoir sué toute la journée. Et comme toute femme, j’aurais souhaité me préparer à l’évidence, mais bon. J’avais un peu honte de moi, lui aussi parce qu’il me regardait à peine. Visiblement, on avait adoré ce moment passé sur le canapé du restaurant de ma sœur.



Il avait cessé de pleuvoir au petit matin. Il était 8 h quand Richard décida de rentrer. Et moi, je m’étais résolu à rester un tout petit peu question de nettoyer notre désordre avant que ma sœur n’arrive. Peu avant 10 h, ma sœur arriva avec des courses qu’elle avait ramenées du marché. Mais je ne pouvais pas toucher à la nourriture car j’étais sale. Ma mère m’avait toujours interdit de cuisiner étant sale. Je me devais donc de prendre mon bain avant de toucher aux courses.

Le mec génial dont me parlait ma copine c’est en fait le père de mes triplés (part.2)

Je rentrai donc à la maison prendre ma douche. Des semaines après je reçu un appel de mon cousin me demandant des nouvelles de Richard. En effet, mon cousin était sur un deal de visa Schengen. Et sachant que je cherchais à tout prix à sortir du Congo, il m’activa. Mais vu le degré de mon amour pour Richard, je voulais que mon homme parte avant et que je le suive plus tard. C’est donc comme ça que j’avais convaincu, voire supplié mon cousin à aider Richard.

Mon cousin accepta avec une condition : Richard devait me doter avant de s’envoler pour la France. Mais comme c’était brusque et il n’avait pas assez d’économie, on s’arrêta à la présentation. Et pour prouver leur bonne volonté, les parents de mon fiancé m’invitèrent à aller vivre avec eux, ainsi, je serais plus proche de Richard. Chose que j’acceptai. Richard s’envola 4 semaines après ses démarches.



J’étais officiellement devenue la fiancée de Richard. Sa mère, qui me regardait de haut en bas, commençait à me donner de l’estime. Je mangeais sur la table avec ses parents. Là-bas, en France, Richard avait commencé ses études. Deux mois après, je découvris que j’étais enceinte de mon Richard. C’était prévisible. Je n’étais pas étonnée de savoir que je suis enceinte, car nous avions convenu de ma grossesse avec mon fiancé.

Même si sa mère n’était pas tout à fait contente de cette nouvelle, son père et ses sœurs en tout cas avait bien accueilli cette nouvelle. Mon Richard était trop content de ça. À 4 mois de grossesse, Richard, étudiant, nous envoya la layette. J’étais surprise de recevoir cette valise faite entièrement de vêtement pour fille. Mon mari n’avait pas changé d’idée. Il voulait à tout prix que notre premier enfant soit de sexe féminin. Mais il fallait attendre l’échographie pour le confirmer.

 

À 6 mois de grossesse, mon ventre était déjà ballonné comme celui de 9 mois. L’échographie que nous avions faite à 2 mois n’avait rien montré de concret. J’attendais alors 6 mois pour tout voir. Et la veille de mon échographie, je n’avais pas pu fermer l’œil. Je priais toute la nuit afin que ce soit une fille pour combler mon mari. Et le jour-J arriva. Je partais alors à la clinique en compagnie de ma belle-sœur Marcelline et de ma sœur Gina. Mon beau-père avait décidé de nous déposer avant de se rendre à son boulot, car il attendait lui aussi de connaître le sexe de son premier petit-fils. Donc nos cœurs battaient.



En France, c’était déjà la fin de l’année pour mon fiancé. Donc ce 4 juin 2010, alors que je découvrais le sexe de notre enfant, lui, il découvrait ses sujets d’examens. Je savais qu’il avait hâte d’avoir des nouvelles de notre enfant qu’il avait affectueusement nommé Trésor Eiffel avant même qu’il ne naît. Du coup toutes les fois qu’il m’appelait pour prendre des nouvelles de « sa fille », il disait directement son nom. Nous vivions une belle relation à distance jusqu’à ce que les résultats de l’échographie basculent tout. J’attendais des triplés et pas les moindres, 3 garçons.

A suivre partie 4