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Ma mère a sacrifié ma vie pour suivre son copain de jeunesse, aujourd’hui elle paie très cher

Ma mère a sacrifié ma vie pour suivre son copain de jeunesse, aujourd’hui elle paie très cher. En effet, les histoires comme la mienne ne sont pas très communes ni nombreuses. Si bien que je me pose souvent la question, Est-ce réellement ma mère ? Comment une femme peut faire ça à son propre enfant ? Aujourd’hui femme, je me pose encore et toujours la question : si j’avais été à sa place, aurais-je fait le même choix ? 



Si vous comprenez mon émotion, vous avez alors la réponse. Je ne laisserai pas tomber une larme aujourd’hui, car j’ai pleuré toute ma vie pour ça. Le sentiment d’abandon m’a rangé toute mon enfance et là encore je me sens toujours seule et rejetée mais beaucoup mieux que hier.

 

Je m’appelle Saurelle, j’ai 27 ans, je suis secrétaire de direction, et je suis aujourd’hui épanouie. Mes amis d’enfance ne me reconnaissent pas dans un tel épanouissement, car toute mon enfance a été un calvaire.

 

Ma mère a sacrifié ma vie pour suivre son copain de jeunesse




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Aujourd’hui, sourire, rire, est une grande victoire pour ma personne, longtemps rabrouée et jetée à la vindicte populaire, pour les choix de ma mère Édith. Ma mère que j’adorais a sacrifié ma vie pour suivre son copain de jeunesse, aujourd’hui elle paie très cher.

Voici donc mon histoire que je m’en vais vous raconter. Lisez jusqu’à la fin avant de me juger ou de me condamner.

 

La rencontre de mes parents

 

Mes parents Hector et Édith se sont rencontrés à Port-Bouët  en Côte d’ivoire, lorsqu’ils avaient respectivement 26 et 19 ans. La rencontre de mes parents a eu lieu dans un marché où ma mère allait vendre des légumes. Et mon père y vendait dans une petite pharmacie de fortune. Il détenait cette mini-pharmacie, lorsqu’il a jeté son dévolu sur ma mère.

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Mais ma mère n’avait jamais remarqué que le « pharmacien du coin », la regardait à longueur de journée, car elle n’avait qu’un but. Vendre, vendre, vendre ses légumes et se barrer. Ma grand-mère attendait des médicaments.

 

La maladie de ma grand-mère avait poussé ma mère a laissé ses études, car plus aucun soutien. Édith n’avait jamais connu son père, ce qui faisait que sa mère était vue comme une « bor-del ». Et donc, personne ne voulait soutenir les études de la progéniture de ma grand-mère, même pas son oncle, à l’époque directeur du chemin de fer.



Ma mère était en seconde scientifique lorsqu’elle a renoncé à ses études pour se consacrer à la santé de sa mère. Cette fille intelligente qui se disait qu’un jour, elle allait poursuivre ses études s’était donné pour mission d’aider sa mère à recouvrer sa santé, avant de reprendre ses études. Sauf que, la réalité était loin de ses espérances...

 

(à suivre)

 

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