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Mon ex-compagnon a ruiné ma vie et celle de mes enfants, ne commettez pas la même erreur que moi, je vous jure.Je m’appelle Rama, j’ai 32 ans et je suis mère de 4 enfants de deux pères différents. J’ai eu mes deux premiers fils avec un père alcoolique et j’ai dû le quitter pour protéger ma vie. Pour les soucis d’anonymat, je ne vais pas mentionner les villes ni les vrais prénoms de mes ex.
Ensuite, j’ai fait la rencontre de Philippe, un homme aimant et qui avait promis me protéger contre toute agression. Presque rejetée par ma famille après avoir tenu tête à mon père pour me marier avec Roland, j’ai eu peur seul appui mes enfants et maintenant Philippe.
Lorsque Philippe, 45 ans est rentré dans nos vies, très vite le sentiment de sécurité s’est installé en moi. Mes enfants avaient confiance en lui et l’appelaient même papa.C’était tellement mignon cette vie de famille. Je louais un appartement de deux chambres. Philippe avait son appartement dans une autre ville, mais je n’en pouvais plus de ses va-et-vient et j’avais fini par l’obliger à s’installer avec nous.
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Des mois se sont écoulés depuis que Philippe nous avait rejoints et tout se passait bien avec mes fils Yoan 8 ans et Ian 5 ans. Et il arriva un soir alors que nous fussions sur le point de nous coucher, Philippe aborda un sujet que je n’avais pas vu venir. Il me proposa de regrouper sa nièce et nous dans une même maison.
Mon ex-compagnon a ruiné ma vie et celle de mes enfants
En effet sa nièce clémentine, m’a-t-il dit était la fille laissée par sa sœur aînée. Cette dernière était morte en accouchant Clémentine. Son histoire accablante m’avait fait accepter cette fille de 12 ans.Je commençais à l’aimer comme j’aimais mes propres enfants. Clémentine n’avait jamais connu la joie d’être choyée par une mère. Pire, elle n’a jamais su qui était réellement son père. Philippe ne voulait pas qu’elle sache que sa mère l’avait eu avec un homme inconnu.
En effet, Solange la mère de Clémentine faisait la vie et gérait plusieurs bizis en même temps. À en croire les détails donnés par Philippe, sa sœur avait mauvais souvenir du père de sa fille. En voulant donner la grossesse au dernier venu, ce monsieur dont j’ignore l’identité l’avait envoyé balader.
Sombrant dans la dépression, c’est ainsi que Solange s’était retrouvée très tôt, notamment à 7 mois de grossesse dans une maternité pour donner naissance à Clémentine. Elle ne s’en sortira donc pas.Tous ces mauvais souvenirs font que Philippe avait toujours voulu protéger la petite en lui disant qu’il est son père. Il m’avait toujours dit qu’il attendrait qu’elle soit majeure avant de lui dire toute la vérité.
Sa nièce portait donc son nom et celui de sa sœur. Donc pour faire déjà court, prendre Clémentine avec nous ne me dérangeait aucunement, je venais aussi avec mes deux enfants. Du coup, pour accueillir Clémentine, il nous fallait déménager pour prendre une maison plus grande. Mais avant notre déménagement, j’avais organisé une fête pour accueillir Clémentine dans notre famille, question de la présenter à mes fils afin qu’ils s’habituent.
Trois semaines après cela, on entamait les recherches d’appartements. Mais ça ne marchait pas. C’était soit le dossier n’est pas bon, soit le coût nous mettait face au mur. Et un soir, Philippe me demanda si on pouvait déménager dans le sud, d’où il est originaire.J’avoue que l’idée de déménager ne me tentait pas trop, car j’avais un bon poste, j’étais bien payée et j’aimais ma ville par-dessus tout.
Mais bon, puisque c’était le vœu de mon cher compagnon, j’acquiesçais et je me mis à l’idée que déménager nous ferait du bien. Les garçons appréciaient l’idée des plages et des baies dans le sud. Donc laisser leurs amis ne leur dérangeait pas. Ce fut donc un grand soulagement de ne pas les contrarier, chose que je n’aimais jamais faire.
C’est ainsi que nous avions déménagé dans le sud du pays. J’étais persuadé que loin des villes, loin des brouhahas quotidiens, je retrouverai ma valeur en tant que femme, je retrouverai la paix et la sérénité d’un foyer recomposé père mère et enfants heureux.
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Nous avions pris un pavillon de 4 chambres. Infirmière de profession, je n’ai pas tardé à retrouver un boulot surtout en ces périodes de crise sanitaire. Philippe, mécanicien de formation, avait quant à lui décidé de se reconvertir dans la livraison des colis.Même si trouver un boulot était difficile dans ce village, il a réussi à en trouver un à 50 km de là où nous habitions. À suivre.
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